S'engager pour faire aimer l'allemand
Marie, 20 ans, étudiante en allemand à la Sorbonne Nouvelle - Paris 3, veut jeter des ponts entre la France et les pays germaniques.
S’engager pour faire aimer l’allemand
Non, l’histoire allemande ne se limite pas au nazisme et la langue allemande n’est pas un millefeuille de règles trop complexes pour être mémorisées. Marie en est convaincue : « La langue n’est pas une fin en soi, elle permet de découvrir d’autres sociétés et cultures, le monde germanique est vaste : on oublie trop souvent que l’allemand est parlé dans plusieurs pays. En Allemagne, mais aussi en Autriche et en Suisse». Cette étudiante sait déjà ce qu’elle veut : enseigner l’allemand.
Qu’elle parle couramment, grâce à sa maman allemande. Qui ne manqua pas de communiquer tant en allemand qu’en français avec sa fille. D’une pratique familiale, celle-ci est passée en 6e à un enseignement scolaire. Superflu, objecteront certains. Bien nécessaire, vous rétorquera-t-elle. Il lui fallut assimiler l’orthographe, comme tous les autres élèves et, bien que favorisée, s’approprier correctement un certain nombre de règles grammaticales et enrichir son vocabulaire. Au fil des années, l’attrait se renforce. Et c’est sans hésiter qu’elle s’inscrit il y a deux ans à la Sorbonne Nouvelle en licence d’allemand. Aujourd’hui, en troisième année, elle confirme : c’est le bon choix. Et voit effectivement son avenir comme enseignante, mais aussi plus largement comme médiatrice : « Je veux valoriser l’histoire, la société et la culture des pays germanophones ». Cette approche globale a aussi motivé son choix de l’université : « Paris 3 m’a séduite par son approche résolument civilisationnelle ... Le parcours Culture Enseignement Recherche (CER) me semble idéal pour saisir la langue dans ses dimensions linguistique et littéraire, mais aussi historique et culturelle. La formation de licence par « tronc commun » me paraît vraiment nécessaire à la compréhension notamment des enjeux politiques et culturels contemporains ; chaque étudiant a aussi la possibilité de « toucher » à des domaines variés afin de déterminer, peu à peu, son terrain de prédilection (entre autres à travers le large choix d'UE libres et pro). J'ai donc l'impression d'obtenir une formation de germaniste assez complète. » Elle conclut en souriant : « Dont j’espère en faire profiter d’autres dans quelques années ! »
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