Pauline : Allemand, le chemin de la réussite

Etudier la langue et la culture allemande est un parcours encore hors du commun. Pauline en est consciente. C’est d’ailleurs une des raisons principales qui l’encourage à continuer dans cette voix : le marché du travail lui tend les bras.

Pauline a 19 ans. Cette jeune parisienne a passé en juin dernier son baccalauréat, série ES, au lycée François Villon (14ème arrondissement). A la rentrée elle intégra le parcours « Culture, enseignement, recherche » en licence LLCE allemand que propose l’Université Paris 3.

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Pauline en randonnée pédestre dans les Vosges, 11/2011

Allemand synonyme de réussite
Trop jeune pour choisir seule sa première langue vivante (LV1) en CE2, ses parents ont pris l’initiative à sa place : c’est ainsi que l’allemand est entré dans sa vie. Pour ses parents, cette langue était synonyme de réussite, aussi bien scolaire que professionnelle, du fait du nombre restreint de personnes capables de la comprendre et de la parler.

Le goût du défi
Grâce à de nombreux séjours linguistiques outre-Rhin au collège et au lycée, Pauline éprouva un intérêt grandissant envers l’allemand. « Passer de la théorie à la pratique de la langue en immersion, n’a pas été évident ! », confie-t-elle. Mais le goût du défi est sa principale source de motivation. Les premières difficultés de communication, elle essaya avec plaisir de les surmonter. Elle ne s’est jamais découragée. Aujourd’hui, l’allemand est devenu une passion.

Fac versus lycée
Du lycée à la fac, Pauline est passée de 4 heures à 20 heures hebdomadaires de cours presqu’exclusivement en langue allemande. Comme les années précédentes, les temps de prise de parole pour les étudiants sont très rares, le cours est frontal. Cette méthode d’enseignement ne dérange pas Pauline, elle est assez timide de nature. Par contre, « chaque leçon demande une réflexion approfondie, c’est plus fatiguant qu’au lycée. » Pauline souligne la difficulté de ne laisser filer aucune information sortant de la bouche du professeur, tout en essayant de comprendre et de traduire instantanément en langue maternelle. La concentration est à son apogée. « En cours, l’activité cérébrale est parfois tellement intense, que je suis obligée d’enlever mon gilet et de retrousser mes manches ! », dit-elle amusée.

Regain d’intérêt des jeunes pour l’allemand
Jusqu’à aujourd’hui, Pauline a remarqué que l’allemand était injustement la cible de railleries et préjugés de la part des jeunes de son âge : langue trop difficile et pas mélodieuse. Même si ces préjugés sont toujours en circulation, selon elle la situation a évolué positivement. Le regain d’intérêt pour cette langue serait dû principalement à la place prépondérante qu’occupe l’Allemagne dans l’actualité politique et économique européenne. « Dans ma classe nous sommes plus d’une vingtaine, alors que les années précédentes, l’effectif ne dépassait pas 12 élèves, paraît-il ! ».

Promotion: 
2013-2014

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